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    La Geekerie du Samedi : Geek Jewels !

    Allez pour la geekerie du samedi cette semaine, spécial big up aux geekettes qui aiment s’afficher en tant que telles ! Et pour ça, rien de mieux qu’une petite sélection de bijoux coup de cœur. Et si vous avez l’immense chance de partager votre vie avec une geekette, ça pourra vous donner des idées de cadeau 😀

    Les boucles d’oreille Space Invaders

    boucles d'oreille Space Invaders Fille Geek

    On commence par de petites boucles d’oreilles Space Invader, pour les nostalgiques du retrogaming. Je possède ces B.O. et je les porte tous les jours tellement je les aime d’amour. Je les ai dénichées chez Claire’s pour la bagatelle de 7.99€, sachant qu’elle sont en argent 925 millième, je trouve que c’est une très bonne affaire.

    Le pendentif Triforce

    Pendentif triforce Fille Geek

    Si comme moi vous êtes archi fan de Zelda, vous aimerez sûrement ce collier de la Triforce en inox poli. Ce petit bijou coûte 30.11€ mais si vous n’avez peur de rien, vous pouvez vous offrir cette merveille en version plaqué or, pour 62.66€. Je l’ai trouvé sur la boutique Etsy de Milkool que je vous conseille vraiment de visiter, toutes ses productions sont magnifiques.

    Les bagues Pacman

    bague pacman Fille Geek

    On a fait les boucles d’oreilles et le collier, pourquoi ne pas s’offir aussi une petite bague ? J’ai littéralement craqué devant cette version Pacman et son fantôme, en plaqué or ou argent sur laiton, pour 9.76€. Ce modèle est très populaire sur la plateforme Etsy (encore), et nombreuses sont les boutiques qui proposent leurs produits, tous identiques et pour sensiblement le même prix 🙂

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    Voilà pour mes coups de cœur bijoux geek, qui j’espère vous auront plu, si vous avez repéré d’autres petites merveilles envoyez-les moi, comme je suis faible je risque de craquer et de les acheter ^^

    Manettes Wii U Super Smash Bros.

    Je viens de tomber sur cette info que j’ai immédiatement eu envie de partager avec vous, tellement moi j’ai frétillé de joie en apprenant ça ^^

    Comme vous le savez tous, le nouveau Super Smash Bros. est disponible sur 3DS depui le 3 octobre 2014, et la version pour la Wii U sortira le 5 décembre. Dans les petites réjouissances qui vont avec, je vous parlais déjà dans cet article des amiibo, ces petites figurines connectées et interactives, compatibles avec la Nintendo 3DS et le Gamepad de la Wii U, et destinées à fonctionner entre autres avec Super Smash Bros.

    Mais comme on dit, un bonheur n’arrive jamais seul, et en l’occurrence, il s’agit des nouvelles manettes turbo Wii U de chez Hori, conçues spécialement pour le fameux jeu de combat Nintendo. Ces produits officiels, autorisés sous la licence Nintendo, ont une forme qui rappelle bien entendu celle des manettes de GameCube et seront compatibles avec de nombreux autes jeux de Wii U. Mais SURTOUT, ces manettes seront commercialisées en deux versions différentes, la version Mario et la version Luigi. Je vous laisse admirer ces merveilles en images.

    manettes Super Smash Bros Fille Geek

    Maintenant que vous les avez vues et que vous les convoitez forcément, sachez que vous pouvez les acheter sur Amazon, ou du moins les précommander puisqu’elles sortiront le 21 novembre 2014. Il vous en coûtera 24.99$ l’une (ce qui revient à 19.60€). Un prix plus que raisonnable pour un produit de qualité au design à tomber (non je n’ai pas d’actions chez Nintendo 😀 )

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    Source des informations : sur ce blog (en anglais)

    Touche pas à mes jeux

    Ces derniers temps, le jeu vidéo fait de plus en plus parler de lui, avec comme principal fer de lance le très célèbre League of Legends – LoL pour les intimes. Ce jeu de stratégie multi-joueur qu’on ne présente plus fait de plus en plus d’émules, notamment parce qu’il se prête particulièrement bien à l’e-sport, et les retransmissions de ces compétitions sont massivement diffusées sur le net. Certains joueurs se font même commentateurs de ces parties et sont rapidement devenus célèbres dans les milieux autorisés du jeu vidéo, à l’image de DominGo, s’il ne fallait en présenter qu’un.

    League of Legends Fille Geek

    Récemment, vous n’avez pas pu passer à côté de la nouvelle polémique qui a agité la communauté des gamers, celle de la chronique de Leïla Kaddour, qui parlait sur France Inter de l’initiative de la Robert Morris University d’ouvrir une section sports électroniques dans son programme athlétique et d’offrir une bourse d’étude aux meilleurs joueurs de LoL. La journaliste Leïla Kaddour a eu beaucoup de mal à aller jusqu’au bout de sa chronique, sans cesse interrompue par un Nagui railleur et moqueur qui ne cessait de dénigrer le jeu vidéo, et de prendre à partie l’invitée sur le plateau, Laure Manaudou.

    On peut ainsi entendre Nagui justifier son ignorance et celle du public présent sur le plateau à propos du jeu LoL par un condescendant « Nous, nous avons des lecteurs de livre, c’est ça la différence ». Et de rajouter, à l’évocation des spectateurs de twitch « C’est juste la tristesse de ne rien faire en fait… ». La chroniqueuse Leïla Kaddour, dans les rares moments où Nagui avait la courtoisie de la laisser aligner plus de deux phrases, a fait preuve d’une réelle intelligence et ouverture d’esprit vis à vis des jeux vidéo, notamment en le contredisant sur ses raccourcis rapides par un « Est-ce qu’on peut éviter de faire une espèce de guerre de chapelles comme ça ? On peut très bien lire des bouquins et on peut aussi aimer beaucoup jouer aux jeux vidéo. […] Ce n’est pas incompatible, on ne peut pas opposer comme ça les classiques et les modernes. »

    Et aucun des clichés n’aura été épargné. Celui du geek boutonneux et peu sportif, comparé au corps bien sculpté d’un athlète de haut niveau, aura également eu droit à ses moqueries sournoises : « On aime bien idôlatrer les sportifs parce que ce sont de beaux corps, mais les geeks excuse-moi mais c’est… t’as pas envie de mettre un poster d’un geek dans ta chambre ! » et Nagui de surenchérir « Non mais c’est la revanche des geeks, la revanche des poignées d’amour ». A titre personnel, il ne me viendrait jamais à l’idée d’afficher en poster où que ce soit le corps déformé par la pratique sportive de Laure Manaudou. D’une manière générale, le corps féminin perd tous ses attributs s’il est soumis à une pratique sportive intensive, que ce soit la natation, la danse, la gymnastique… Je ne trouve pas que les épaules surdéveloppées et les seins plats soient beaux à regarder, mais ça n’engage que moi !

    Toute cette affaire n’est pas sans rappeler l’incident du Grand Journal, où la journaliste Mathilde Serrel présentait la plateforme Twitch, à l’occasion de son rachat par le géant Amazon pour la rondelette somme de 970 millions de dollars. Son approche totalement narquoise du sujet et les réactions caustiques d’Antoine de Caunes n’ont évidemment pas plu à la communauté des gamers, qui ont rapidement réagi sur les réseaux sociaux, au point que le présentateur et la chroniqueuse se sont publiquement excusés au cours de l’émission suivante, notamment en offrant le dernier Fifa à l’invité du plateau, Florent Manaudou (décidément, la famille Manaudou est mouillée jusqu’à l’os dans ces histoires !).

    twitch Fille Geek

    A la lumière de ces événements, on peut supposer qu’il ne s’agira pas des dernières attaques à l’encontre des jeux vidéo et de sa communauté, mais ce n’étaient certainement pas les premières non plus. Cependant, il semblerait que l’émission du Grand Journal ait réveillé cette communauté, qui a su s’exprimer massivement, et s’est probablement rendu compte que sa voix s’entendait. A bon entendeur donc, à l’avenir prenez garde lorsque vous prendrez la parole sur le sujet des jeux vidéo, vous pourriez bien vous frotter à plus fort que vous…

     

    la Geekerie du samedi : Tetrad

    Alors j’ai décidé là maintenant tout de suite, que le samedi j’allais parler de mes coups de coeur dans le domaine de la culture geek.

    J’inaugure donc cette nouvelle section avec Tetrad, les étagères inspirées de Tetris, vue chez Hoopnood.
    Pour une bibliothèque du plus bel effet dans votre salon, vous pouvez choisir parmi les différents modèles disponibles, réalisés par Brave Space Design. Colorées, bois naturel ou bambou, petit ou grand format, en escalier ou en hauteur, vous trouverez forcément votre bonheur !

    tetrad Fille Geek
    Coloré ou Bambou

    Le seul hic reste le prix, allant de 1425$ pour le bloc 5 pièces coloré, à 7000$ pour le modèle bois naturel de luxe !! On dit que quand on aime on ne compte pas, mais afficher nos goûts et nos passions via notre déco intérieure pour finir sur la paille n’est pas forcément la meilleure des options 😛 Espérons tout de même que cette initiative fera des émules, et qui sait, peut-être qu’Ikea ira bientôt de son propre modèle Tëtriyakfüll ou Öbergstetrÿs (je lance un appel au peuple :D)

    tetrad Fille Geek
    10 ou 5 pièces, en escalier ou non

    Déploiement du pré-patch 6.0.2 de Warlords of Draenor sur World of Warcraft

    Ça y est la date officielle a été annoncée sur le site américain de World of Warcraft, le pré-patch de Warlords of Draenor sera déployé dès mardi prochain, soit le 14 octobre 2014, afin qu’il soit disponible en jeu mercredi.

    WoW Pré-patch Fille Geek

    Cela donnera lieu à une mise à jour des compétences des personnages pour toutes les classes et des ajustements de gameplay.

    Plus d’informations à venir…

    Amiibo de Nintendo : Dates de sortie en France et prix officiel !

    Vous en avez probablement déjà entendu parler, les amiibo de Nintendo vont débarquer de manière très imminente sur le marché, et j’ai vraiment hâte de les voir arriver !

    Qu’est-ce que les amiibo ?

    Les amiibo, ce sont de petites figurines interactives que l’on va pouvoir utiliser avec des jeux compatibles de Nintendo. On connait déjà le principe avec les figurines Skylander et Disney Infinity, mais cette fois-ci, c’est au tour de la firme Big N de combler les grands enfants un brin collectionneurs que nous sommes.

    amiibo mario Fille GeekLe petit plus par rapport à ses concurrents, c’est que les figurines seront compatibles avec plusieurs jeux, comme par exemple Mario Kart, Super Smash Bros., etc. En outre, elles pourront stocker des données telles que les statistiques et les compétences du personnage, ce qui ouvre une dimension de « leveling » puisque ces caractéristiques pourront s’améliorer.

    On peut donc imaginer que ma figurine Mario, que je pourrai jouer sur Mario Kart 8, gardera en mémoire ses caractéristiques lorsque je l’utiliserai pour jouer à Super smash bros., genre chez des potes (ben oui, on pourra l’emmener avec soi du coup !)

    Ces figurines seront compatibles avec le gamepad de la WiiU, mais aussi avec la Nintendo 3DS et 3DS XL, moyennant un petit périfique à acheter, car les consoles portables ne possèdent pas la technologie embarquée du dispositif.

    amiibo connect FIlle Geek

    Mais la GRANDE nouvelle dans tout ça, c’est surtout les dates de sortie, officiellement annoncées par Nintendo ! Une info que je viens tout juste de pêcher chez Gamer Network dans cet article.

    Il y aura en effet 2 vagues de commercialisation des figurine, la première nous offrant 12 splendides sujets (jugez par vous-même), qui sortiront le 28 novembre 2014.

    amiibo vague 1 Fille Geek

    La seconde vague, comprenant 6 personnages de plus, arrivera dès le 19 décembre.

    amiibo vague 2 Fille Geek

    Mais pour quels jeux seront-elles compatibles ? La firme a également dévoilé une première sélection de jeux avec lesquels nous pourront connecter ces magnifiques figurines, qui je l’espère grandira avec le temps et les titres qui sortiront sur les différentes consoles !

    jeux compatibles amiibo Fille Geek

    Reste la dernière question, non des moindres, du prix de ces petites merveilles. Les sources diffèrent à ce sujet, principalement parce que le prix varie. Annoncées au départ pour une douzaine d’euros pièce, le dernier prix en date constaté, et officiel, serait de 14.99€ dans les magasins habituels de jeux vidéo, comme Micromania. Cependant, les revendeurs en ligne tels que la Fnac ou Amazon, pour ne pas les citer, les proposent au prix « réduit » de 12.99€, tandis que les magasins de jeux vidéo eux, les vendent (pour l’instant) au prix officiel.amiibo prix Fille Geek

    Test The Last of Us sur PS3

    Bonjour à tous !

    Aujourd’hui je tenais à vous faire partager mon nouvel article sur le dernier petit bijou du développeur Naughty Dog : The Last of Us. Développeur qu’on ne présente plus depuis les excellents Uncharted, mais à qui l’on doit également les débuts de la série Crash Bandicoot.

    The Last of Us, c’est donc un jeu d’aventure et de survie, dans un monde post-apocalyptique où l’humanité semble sur le point de rendre son dernier souffle, face à une invasion d’infectés, qui n’est pas sans rappeler les bons vieux zombies de licences ultra-connues comme Resident Evil. Cependant, ce titre n’est pas le énième zombie-like qui passerait inaperçu dans un océan de médiocrité, non, là on a plutôt affaire à une œuvre magistrale qu’on ferait mieux de ne pas louper.

    Le scénario de ce jeu est aussi bien ficelé que celui d’un film, et c’est d’ailleurs sans surprise qu’une production a été mise en route pour 2016. J’ai particulièrement aimé les personnages principaux, et les émotions autour desquelles l’histoire était centrée. Ce jeu nous fait vivre une immersion totale dans la vie torturée de Joel, où la volonté de survie est plus forte que toutes les horreurs rencontrées, et où son passé douloureux est adouci par la candeur et la spontanéité d’Ellie. Les sentiments qui se construisent petit à petit entre les deux – une sorte de relation père-fille qui semble combler un vide affectif pour chacun – renforcent un scénario déjà excellent qui atteint à la fin un point culminant réellement magistral.

    Mais on pourrait très bien ne jouer à The Last of Us que pour admirer les graphismes très réussis. Non seulement les protagonistes frisent le réalisme – encore que l’on sent bien les limites de la console sur ce point, empêchant d’atteindre un niveau que l’on sentait pourtant à la portée des designers, qui ne se seront sans doute pas privé d’exprimer encore mieux leur potentiel sur Uncharted 4 que j’attends avec impatience – mais en plus (oui ma parenthèse était super longue mais je suis bien obligée de continuer ma phrase), mais en plus disais-je, la richesse des décors vient parfaire le cadre superbe offert dans ce titre, que ce soit avec de magnifiques paysages aux couleurs chatoyantes, avec une lumière travaillée digne des plus grands photographes, ou au contraire dans une ambiance glauque, sale et étouffante rencontrées parfois dans les bas-fonds d’une ville envahie d’infectés.

    The last of us Fille Geek

    Vient s’ajouter à cela une bande son superbement travaillée, tenant plus du bruitage et de l’ambiance sonore que de musique à proprement parler, mais qui tisse une toile de fond parfaite au jeu et participe à l’immersion si réussie dont je parlais au début. Digne des plus grands films, au risque de me répéter !

    Mais tout cela, ce n’est « que » l’enveloppe du jeu. Comme un très joli paquet cadeau, qui rend la surprise encore plus belle, si tant est que ce qui nous attend à l’intérieur est à la hauteur de nos espérances. C’est bien entendu le cas ici ! Le gameplay du jeu est très intuitif, avec des commandes bien pensées qui nous permettent d’exploiter à fond les compétences de notre personnage dans les moments critiques. Joel a accès à tout un arsenal qui s’enrichit au fil de l’aventure sans avoir à passer par un menu rébarbatif, et peut tout aussi bien exploser la tête d’un infecté avec son de fusil de chasse, que caler un coup de fusil à pompe dans le buffet de quelque gredin qui cherche à le tuer. Les phases de combat au corps à corps ne sont pour autant pas en reste, et les bouts de bois, battes de baseball et autres barres de fer peuvent s’avérer de redoutables armes qui donnent parfois lieu à des explosions de cervelles assez jouissives (oui, on devient un peu psychopathe en jouant à ce jeu).

    The Last of Us Fille Geek

    Petit a parte concernant les contrôles : un véritable différend nous oppose, mon homme et moi, au sujet des modes caméra et visée. Je règle tout sur « inversé » tandis que lui met les axes horizontaux en mode normal, et les axes verticaux en mode inversé. Et à chaque fois qu’on se passe la manette, on râle que le réglage de l’autre est pourri. Et vous, vous jouez comment ? Saurez-vous dire qui a les contrôles pourris ? Fin de l’a parte.

    Pour en revenir au gameplay, n’oublions pas que The Last of Us est également un jeu d’exploration, et celle-ci y tient une place importante. Il faudra fouiller les coins et recoins à la recherche de munitions perdues mais d’autant plus précieuses qu’elles se font plutôt rares, ou dénicher des outils et composants qui permettront d’améliorer ses armes, ou encore débusquer des « suppléments », qui auront pour effet d’upgrader certaines compétences de survie du héros. Il y a également les objets qui seront à la base d’un craft assez simple mais très utile, avec la confection par exemple de surins, kits médicaux, bombes… A votre gré, vous pourrez également collectionner certains médaillons, plans, mémos, etc. laissés par quelques inconnus, et qui n’auront d’autre but que d’enrichir le scénario du jeu.

    Puisque ce jeu se joue en mode solo alors que les personnages principaux sont au nombre impressionnant de deux (oui, je les ai comptés rien que pour vous, pas la peine de vous fatiguer !), nous voilà obligés d’aborder la délicate question de l’intelligence artificielle. Ellie, la jeune fille qui sera le compagnon de route de Joel durant la majeure partie du jeu, saura se gérer seule et fera même preuve d’initiative face au danger. Bon pas des miracles non plus, mais au moins elle aura la jugeote de se cacher des ennemis, voire même de prévenir le héros si elle en détecte un qui nous aurait échappé ! Nous sommes donc loin de l’habituelle potiche inutile plus gênante qu’un boulet en fonte. Mais si, vous voyez très bien de qui je parle ! Elle m’a traumatisée dans Resident Evil 4, pas vous ? Ashley, la fille du président, que Leon devait… supporter. Elle attendait bêtement qu’on lui dise de se cacher, et ne ressortait de sa benne dégueulasse que sur notre commandement. Bref.

    The Last of Us Fille Geek

    Le seul bémol au niveau de l’IA est la réaction parfois un peu étrange de nos compères de route, qui se précipitent parfois aux endroits les moins stratégiques, et font 5 ou 6 allers-retours affolés avant de se caler dans un endroit pas vraiment mieux choisi. Mais cela reste le meilleur des cas, car lorsqu’il décide de se cacher derrière LA caisse sur laquelle vous aviez jeté votre dévolu (principalement parce que c’est la seule cachette de la pièce), là, vous vous gênez. Parce que dans ce jeu, on ne passe pas au travers de son coéquipier, on le bouscule, ce qui est plus réaliste me direz-vous, mais tout de même assez enquiquinant considérant que leurs réactions sont souvent aléatoires et difficilement prédictibles.

    Et parlons également de l’IA des ennemis ! Il y en a deux types dans ce jeu : les infectés, qui sont donc les monstres mutants qui reviennent à un état bestial avec pour seul but dans la vie, vous bouffer, et les humains, qui dans le cadre post-apocalyptique du jeu reviennent à un état primitif et n’auront qu’un but dans la vie, vous buter. Ouais, pas facile de faire la différence hein. En gros, il y a des mutants, et des pas mutants. Pourtant la distinction se ressent grandement au niveau de l’IA. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord, c’est l’IA des infectés qui est la mieux réussie ! Tout simplement parce qu’elle est LOGIQUE ! Certains infectés ne pourront pas vous voir mais vous détecteront au bruit. Vous pourrez donc logiquement leur passer sous le nez tant que vous restez discrets, et les neutraliser en douceur. D’autres ne feront pas dans la finesse, et se précipiteront bêtement vers vous et vous pourchasseront indéfiniment, jusqu’à ce que la mort vous sépare.

    Concernant les humains en revanche, c’est une toute autre paire de manches. Il faudra agir en fonction du comportement qu’ils adoptent. S’ils sont simplement en surveillance, plantés comme des poteaux à regarder devant eux, ou à se balader d’un point A à un point B en passant par un chemin rigoureusement identique à chaque fois, vous pouvez vous faufiler sournoisement derrière eux et les étrangler silencieusement, afin de vous occuper du suivant. D’ailleurs, ce sera le plus souvent la méthode conseillée. Vous pouvez aussi vous la jouer bourrin et tirer dans le tas, mais alors toutes les troupes seront en état d’alerte et tenteront de vous encercler, et vous tireront dessus sans répit. Mais parfois, ils vont un peu bugguer. Ou alors certains sont juste très cons (une volonté de plus de coller à la réalité ?). Comme par exemple, le gars qui fait sa ronde, s’il tombe sur le cadavre de son pote que vous avez négligemment laissé trainer, il passe immédiatement en état d’alerte et va rameuter d’autres copains. Ou alors, il va tourner en rond 2 minutes super énervé, puis reprendre sa ronde comme si de rien n’était. Ou encore, il va marcher sur le cadavre de son pote, rien à foutre, maugréant tout haut « où est ce fils de pute ? » et repartir dans l’autre sens.

    The Last of Us Fille Geek

    En d’autres termes, l’IA de ce jeu surprend dans le bon sens puisque le joueur, habitué à des années d’idiotie tant de la part des ennemis que des alliés, sera confronté à un peu plus d’intelligence, mais le tout reste encore largement perfectible.

    La durée de vie du jeu nous laisse un peu sur notre faim, avec seulement une dizaine d’heures nécessaires si vous prenez votre temps, et le temps de jeu passe d’autant plus vite que le titre saura casser la linéarité de l’aventure en nous imposant parfois quelques changements de gameplay très inspirés, avec notamment un Joel blessé au minimum de ses capacités, ou des séquences où l’on aura le contrôle d’Ellie à la place du héros.

    The Last of Us Fille Geek

    Vous l’aurez compris, The Last of Us a été pour moi un véritable coup de cœur, et ce jeu réussira à vous plonger dans un état permanant de survie et de stress. Il sait jouer avec vos nerfs, et vous vous surprendrez à redouter que le moindre moment de répit ou de beauté ne soit que le prélude du prochain drame à venir… et vous n’aurez pas forcément tort. Après y avoir joué, prenez garde à vos réactions dans la vraie vie pendant les quelques dizaines de minutes qui suivront, car vous pourriez très bien avoir le réflexe de vous planquer dans le noir derrière le mur si vous entendez quelqu’un approcher. Malheureusement pour moi, alors que j’étais dans la cuisine avec une paire de ciseaux à la main, mon homme est arrivé sans crier gare. Je ne sais pas quoi faire de son cadavre.

    Les add-ons de World of Warcraft rendent-ils le jeu trop facile ?

    Ça fait quelques temps maintenant que je joue à WoW, et au fur et à mesure, comme ça, sans trop m’en apercevoir j’ai rajouté pas mal d’add-ons. Maintenant j’en ai plein.

    Mais à force, on est un peu obligé. Jouer à WoW sans add-ons, c’est un peu comme refuser obstinément de s’inscrire sur Facebook en 2014. Ca fait marginal. Ca suscite un peu l’admiration des autres – faibles – qui ont succombé, eux. Mais c’est pas courant, et pas pratique.

    Comment ça arrive ?

    Au début, tu es tout mignon, tout pur, tu ouvres un compte sur WoW et tu crées ton premier personnage. Tu prends quelques levels puis tu débarques dans la capitale principale de ta faction. Là, tu lui choisis des métiers, et il y a de fortes chances que tu te coltines un métier de collecte. Genre si tu es Forgeron ou Joallier, tu vas prendre aussi Minage pour amasser toi-même la matière première de ton craft. Ou Herboriste si tu as choisi de faire des potions avec l’Alchimie. Bref, tu sais tout ça, je vais pas t’apprendre à jouer à WoW 😛 Donc là, PAF ! tu installes Gatherer ! C’est génial ça garde en mémoire les spots de minerai ou de plantes que tu dois farmer, et si en plus les gens de ta guilde l’ont aussi, tu reçois sur ta base de données les spots qu’ils ont découvert, et vice-versa.

    Déjà, tu commences à devenir fainéant. Plus besoin de tourner en rond des heures à la recherche du thorium perdu.

    Ensuite, dans ton leveling, tu croises quelques monstres rares par hasard et tu veux en tuer plus. Alors on t’apprend l’existence de NPC Scan. Du coup, l’add-on détecte pour toi les rares quand tu passes à proximité et indique sur ta carte les zones de pop si jamais tu es à la recherche d’un en particulier.

    Et tu deviens encore plus fainéant.

    Je passe rapidement sur tous les add-ons de confort qui s’ajoutent forcément à un moment ou un autre, tels que ceux pour la gestion de l’inventaire comme Ark Inventory, l’affichage des barres d’action avec Bartender… mais aussi SpellFlash pour gérer ses cooldown, le fameux Recount pour surveiller son DPS, Omen pour ceux qui comme moi jouent tank et donc doivent contrôler leur aggro, TidyPlate pour personnaliser l’affichage des barres de vie des ennemis, et la menace générée aussi, bref, vous voyez l’histoire.

    wow interface Fille Geek

    Et, je garde le meilleur pour la fin, si tu te retrouves dans un raid ou un donjon, t’es quasi obligé d’avoir DBM. Et là c’est le début de la fin. DBM enregistre tous les événements importants qui surviennent au cours des rencontres contre les boss et autres mobs dans les zones instanciées pour te prévenir de leur imminence. Donc quand tu te trouves dans une zone à éviter, il te le signale. Quand un ennemi important apparaît, il t’enjoint d’aller le taper en priorité. Quand tu dois reprendre l’aggro sur l’autre tank parce qu’il a atteint son quota de deduffs, il t’avertit. Même tout simplement, quand le chef de raid lance un « DBM pull » (décompte) avant le début du combat, forcément si t’as pas DBM tu peux pas le voir.

    A partir de là, on peut se poser la question : quid de la difficulté du jeu si elle est largement diminuée par tous ces add-ons ? Parce que je le précise pour ceux qui ne le savent peut être pas, les add-ons sont développés par la communauté, et non par Blizzard. Ils restent donc non-officiels.

    Ainsi, au moment de développer ses jeux, Blizzard ne prévoit absolument pas sa difficulté en fonction des add-ons qui pourront nous aider. On se facilite donc un peu la vie de manière presque illégale. Pas totalement non plus puisqu’évidemment Blizzard est tout à fait conscient de leur existence, et les joueurs ne sont pas pour autant sanctionnés s’ils les utilisent (sauf bien sûr ceux permettant de tricher, tels que les bot).

    En revanche, les développeurs travaillent sans cesse à l’amélioration du jeu afin de rendre ces add-ons inutiles. Le meilleur exemple qui me vient en tête est Quest Helper. Cet add-on facilitait vraiment le PVE en indiquant au joueur où aller, quoi ramasser/tuer/activer…, l’avancement de la quête en temps réel, où retourner la valider, etc. Sauf qu’aujourd’hui, c’est totalement intégré dans le gameplay du jeu et Quest Helper est devenu complètement obsolète.

    wow-quest-helper Fille Geek

    Du coup, les add-ons servent-ils à rendre le jeu trop facile, voire le poussent-ils à changer de manière à le casualiser et le mettre à la portée des « gamers du dimanche » (dont j’estime faire partie, soyons clairs) ou permettent-ils simplement de mettre le doigt sur les défauts de conception du jeu, amenant les développeurs à améliorer sans cesse notre MMO-RPG préféré ?

    La question reste ouverte, et vous pouvez me donner votre avis. Pour ma part, je pense qu’il y a un mélange entre les deux. Il faut reconnaitre que l’interface de base est légèrement trop rigide et ne permet pas de s’adapter au jeu de haut niveau et à l’ergonomie que cela requiert. Cependant, toute une génération de joueurs, qui ont fait leurs premiers pas sur le jeu à l’époque de Vanilla et Burning Crusade, ont largement réussi à s’en sortir sans tous ces coups de pouce, et ils comptent probablement parmi les meilleurs aujourd’hui, s’ils jouent toujours. Je fais rapidement la différence quand je croise en jeu un « ancien » par rapport à un nouveau joueur.

    Et vous, pensez-vous que ces add-ons devraient être supprimés ou sont-ils nécessaires ?