Infamous First Light

    Bonjour à tous ! (oui, je crois que c’est la première fois que je prends le temps de vous saluer en début d’article, quelle malpolie je fais !) Aujourd’hui je vous donne des nouvelles de mon dernier test sur PS4. Avec tous les bons jeux que je possède et auxquels je joue en ce moment, je ne sais plus vraiment où donner de la tête, mais j’ai finalement réussi à finir Infamous First Light.

    Ce jeu est réellement une bonne surprise, donc j’ai eu envie d’en faire un test, qui je l’espère vous plaira, et éventuellement vous donnera envie d’y jouer ! Comme je le souligne plus loin dans mon article, ce jeu ne coûte que 20€ environ, 13€ en dématérialisé, mais fera partie des jeux offerts aux abonnés PS+ au mois de Janvier. Je vous conseille fortement d’en profiter !

    Et la lumière fut

    Loin de moi l’idée de prêter des vertus bibliques à ce jeu développé par Sucker Punch Productions, mais force est de reconnaître qu’on est en présence d’une petite perle.

    Dans ce jeu, on incarne Fetch, de son vrai nom Abigail Walker, ado un peu paumée, un peu gothique, un peu droguée, un peu magique. Son seul rêve est d’échapper à la misère dans laquelle elle et son frère vivent, et surtout à la chasse à l’homme dont font l’objet tous les « porteurs », comme elle, ces détenteurs de pouvoir étranges. Evidemment, les choses ne marchent pas comme prévu et Fetch se retrouve mêlée à une guerre de gangs et de mafia, entre trafics de drogues, prises d’otages et fusillades en règle pour l’hégémonie de la ville de Seattle.

    Infamous First Light Fille Geek

    Le titre se positionne avant les événements d’Infamous Second Son au niveau scénaristique, mais il n’est absolument pas nécessaire de posséder l’autre jeu ou d’y avoir joué pour pouvoir profiter de son contenu. En cela, Infamous First Light est donc bel et bien un stand alone, et non un vulgaire DLC de son grand frère. Toutefois, certains défis du mode arène sont inaccessibles si l’on ne possède pas les 2, mais cela relève plus du contenu « bonus » à débloquer, et ne gène en rien l’expérience de jeu.

    Gameplay

    La prise en main est rapide et efficace, et on se prend vite au jeu de tourner en rond dans la ville juste pour utiliser le pouvoir de néon de Fetch. Le jeu alterne habilement les phases de scénario avec des phases d’arène, où le joueur peut s’entrainer et maîtriser les nouvelles capacités de l’héroïne avant de les réutiliser dans l’histoire principale. Il est également possible d’y retourner à l’envi pour faire des scores et obtenir des trophées.

    Infamous First Light Fille Geek

    Outre les objectifs principaux qui font avancer l’intrigue, de nombreux objectifs secondaires sont à accomplir dans la ville, qui est découpée en quartiers. Ce principe n’est pas sans rappeler ce qui se fait dans Assassin’s Creed, puisque chaque quartier peut être complété à 100% en réalisant des courses, des récoltes ou des « tags lumineux ». Bien qu’un peu répétitives puisqu’identiques de quartier en quartier, ces missions sont toutefois assez funs et amusantes, et tirent pleinement parti des nouvelles fonctionnalités de la manette PS4 (light bar, pavé tactile, haut-parleur). Elles sont en revanche très utiles puisqu’elle permettent d’acquérir des points de compétences, à dépenser dans son arbre de talent pour améliorer les capacités et les pouvoirs de Fetch.

    Graphismes

    Comme son grand frère Second Son, First Light repose sur du 1080p et est capable de monter en théorie jusqu’à 60 fps. Il en résulte un jeu assez fluide dans son ensemble et aux graphismes assez bluffants.

    Le monde ouvert de Seattle est très bien représenté (même s’il ne s’agit pas de sa réplique exacte) et foncer à toute vitesse dans les rues principales ou les ruelles sombres procure un véritable sentiment de liberté. La ville se limite toutefois à un simple décor pour les événements qui s’y déroulent, et les intéractions avec les passants sont quasi nulles. En outre, à part si le scénario le prévoit, il est également impossible de rentrer dans les bâtiments pour visiter, ce qui laisse une légère impression de « décor carton » et diminue quelque peu l’immersion dans le jeu.

    En revanche, les personnages, et particulièrement Fetch, sont vraiment bien réalisés, et il faut souligner quand le jeu vidéo décide non seulement de mettre un personnage féminin en personnage principal, mais en plus ne le caricature pas à l’exrême avec des vêtements indécents et des proportions incohérentes. Ses pouvoirs, aux couleurs rose girly, apportent ce qu’il faut de lumière et d’optimisme à l’univers sombre et déprimant dans lequel on évolue, sans pour autant rebuter la population masculine.

    Infamous First Light Fille Geek

    Bande-son

    Légèrement absente la plupart du temps, elle a tout de même quelques moments très inspirés sur certaines phases d’action du jeu, par exemple les courses à réaliser, en y donnant un rythme Rock ‘n’ Roll des plus agréables. Les effets sonores et les doublages des personnages sont très convaincants (du moins en anglais, car les jeux pour moi c’est comme les séries, je préfère les versions originales) et le haut-parleur de la manette PS4 est très bien utilisé pour nous immerger encore plus profondément dans le jeu. La première fois que le pad a diffusé un sonnerie d’appel de téléphone, j’ai failli décrocher et parler manette à l’oreille… True story.

    Durée de vie

    Très honorable pour un jeu de ce type, entre 4heures, si on trace tout droit jusqu’à la sortie, à 6heures si on prend le temps d’accomplir toutes les missions à 100%. Il n’y a vraiment pas de quoi se plaindre sachant que beaucoup de jeux au prix fort n’offrent pas une durée de vie beaucoup plus longue.

    Infamous First Light Fille Geek

    En outre, on peut facilement faire durer le plaisir en se rendant dans l’arène pour accomplir de nombreux objectifs ou battre des records et se classer par rapport aux autres joueurs.

    Conclusion

    Pour une 20aine d’euros, environ 13€ si on l’achète en dématérialisé, ce jeu en vaut vraiment la chandelle et donne furieusement envie de prolonger l’expérience sur Infamous Second Son (à dessein, on peut aisément le deviner). De plus, ce jeu fait partie de ceux offerts en Janvier 2015 pour les abonnés PS+, donc aucune excuse!

    Infamous: First Light

    19.90

    7

    Gameplay


    7.5/10

    Graphismes


    7.0/10

    Durée de vie


    6.5/10

    Points forts

    • Stand alone du jeu Infamous: Second Son
    • Personnage féminin réaliste

    Points faibles

    • Objectifs un peu répétitifs
    • Durée de vie un peu courte


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    • Stand alone du jeu Infamous: Second Son
    • Personnage féminin réaliste

    Points faibles

    • Objectifs un peu répétitifs
    • Durée de vie un peu courte