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    [Série Netflix] VGHS: Video Game High School

    Bonjour à tous ! Aujourd’hui je reviens vous parler de série. Et comme la dernière fois où je vous avais fait ma critique de Final Fantasy XIV: Dad of Light, si j’aborde ce sujet sur le blog, c’est que l’univers du jeu vidéo est à l’honneur. La série en question est Video Game High School (ou VGHS). A l’origine, cette websérie a vu le jour grâce à un Kickstarter financé à plus de 350%. Elle a ensuite été diffusée sur Youtube, et se trouve maintenant en totalité sur Netflix.

    It’s all about the game

    De quoi parle VGHS ? Les protagonistes de cette série évoluent dans un monde qui pourrait ressembler à un futur proche. Le jeu vidéo est une activité si populaire que tout le monde le pratique à tout âge. Les chaînes télévisées diffusent en permanence sur les ondes nationales les actualités liées à cet univers. Le trait est un peu grossi évidemment, car on y voit par exemple que les infos liées à un retournement de situation sur une compétition peut interrompre n’importe quel programme télévisé (même une élection présidentielle).

    Video-Game-High-School-Fille-Geek
    Ernie Calhoun, directeur de la VGHS n’a qu’un dicton : It’s all about the game.

    Le personnage principal est Brian, jeune lycéen amateur de FPS. Il joue avec son équipe sur « Field of Fire » lorsque leur serveur est choisi aléatoirement par « The Law », une légende dans leur domaine, pour faire une démonstration télévisée live de ses compétences. Contre toute attente, Brian réussit à survivre et même à vaincre son adversaire. Il est aussitôt admis à la VGHS, où il pourra suivre un enseignement spécialisé dans le domaine du jeu vidéo et rejoindre les meilleures équipes compétitives. Il fait ainsi la rencontre de Ted Wong, amateur de jeux de rythme et de drifts, Ki Swan, combattante, et surtout Jenny Matrix, snipeuse de renom. Sans oublier The Law, son désormais ennemi juré…

    Des valeurs positives et un développement inattendu

    « Video Game High School is an action/comedy web series about best friends, first loves, and landing that perfect head shot. »
    – RocketJump Studios

    RocketJump Studios résume très bien cette série : elle porte sur l’amitié, les premières amours, et les headshots bien placés. Si le FPS est mis à l’honneur, on nous montre beaucoup d’autres aspects du jeu vidéo, comme notamment les jeux de course, de rythme, de combat, les (mmo)rpg, et même les jeux sociaux. Les personnages sont caricaturaux mais étonnamment justes. L’excès est au service de l’humour et non de la moquerie.

    Bourrée d’humour et de références vidéoludiques, elle est surtout inattendue. Je l’avais sélectionnée principalement pour sa légèreté et bien sûr le thème abordé. Je ne m’attendait pas à voir un tel développement des personnages (surtout dans la saison 3) avec des sentiments complexes et des problématiques d’adultes. Pêle-mêle on verra aborder les relations parent-enfant, la confrontation à la mort (celle dont ne respawn pas), le sacrifice, la séparation et, mine de rien, l’égalité homme-femme. En effet, à aucun moment dans cette série on ne doute des capacités vidéoludiques d’une fille parce que c’est… une fille. Les compétitions sont mixtes et seul le talent compte.

    Video Game High School Fille Geek

    Cette série véhicule par ailleurs des valeurs positives du jeu vidéo que je pense qu’il est bon de rappeler aussi souvent que nécessaire. Le partage, le fairplay, la persévérance, le travail d’équipe, la diversité… sont parmi les principales qualités que j’y ai toujours associées et la série les reprend parfaitement.

    Conclusion

    Très facile à regarder et relativement courte, la série VGHS est une très bonne surprise. Avec humour et légèreté elle dépeint le quotidien d’un monde qui ferait rêver beaucoup de gamers, mais aborde des thèmes tout aussi sérieux avec une justesse et une sincérité surprenantes. Une belle découverte qui mérite d’être partagée.

    Concert Sailor Moon Symphony

    Bonjour à tous ! Aujourd’hui entre tests et présentations d’amiibo, j’avais envie de vous proposer un article relatant le concert Sailor Moon Symphony qui a eu lieu ce 25 novembre 2017 au Palais des Congrès à Paris.

    Les concerts symphoniques à l’honneur

    Il est vrai que de plus en plus de concerts de ce type font leur apparition ces dernières années. Le thème du cinéma, par exemple, est une mine d’or à exploiter. Il existe notamment les concerts de Jurassic Parc, Pirates des Caraïbes ou Harry Potter pour ne citer qu’eux… Et le monde du jeu vidéo n’est pas en reste ! Comment ne pas citer Zelda Symphony qui fait le tour du monde plusieurs fois depuis et que je suis allée voir deux fois déjà. Il y a également le concert Distant Worlds, basé sur le thème de Final Fantasy, qui rencontre un grand succès. Plus récemment cette année, j’ai également assisté à Symphonic Selections – Japanese Video Game Music en présence de Nobuo Uematsu à la Philarmonie de Paris. Une petite pépite !

    Sailor Moon Symphony

    J’attendais impatiemment que l’univers de Sailor Moon, prenne également le pli du concert symphonique. Cet animé a bercé mon enfance et j’en suis toujours aussi fan aujourd’hui (peut-être même plus). Et cette année, mon vœu a été exaucé ! Non seulement ce type de concert à vu le jour au Japon, mais il s’est même exporté de l’archipel pour atterrir à Paris notamment.

    Organisation et communication catastrophiques

    Côté organisation et promotion de l’événement, c’est La Fée Sauvage qui s’est chargé de cet événement en France. Je dois dire que la communication sur cet événement était vraiment déplorable. Lorsque j’ai eu connaissance de la naissance de Sailor Moon Symphony au Japon, je me suis empressée de m’abonner aux comptes Twitter qui pourraient être mes sources d’information. J’ai aussi fait mes propres recherches pour savoir si cet événement viendrait en France. Cela m’a conduit à contacter La Fée Sauvage sur Twitter ainsi que sur Facebook pour avoir des informations de lieu et dates. J’en attends encore aujourd’hui la réponse. C’est au détour d’un tweet anonyme, bien des mois plus tard, que je suis tombée sur l’information et que j’ai pu réserver mes places de concert.

    Sailor Moon Symphony Fille Geek

    Ce que je ne savais pas, c’est qu’il était inutile de se précipiter sur les places. La communication était si mauvaise que peu se sont vendues. D’ailleurs le jour du concert la moitié de la salle avait été condamnée pour ne replacer les gens (au hasard) que dans la partie inférieure. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont été surclassés, une moins bonne pour ceux qui ont payé le prix pour avoir la même chose… Je rappelle tout de même que la gamme de prix allait de 44€ à 120€, voire 150€ pour les VIP.

    Un concert émouvant malgré une programmation un peu brouillon

    Dans le premier quart d’heure de concert, j’ai eu très peur. L’orchestre entame les premières notes des thèmes les plus connus, chacun présentant successivement Sailor Moon, Sailor Mercury, Sailor Mars, Sailor Jupiter et enfin Sailor Venus. Cependant les musiques ne collaient pas du tout aux images diffusées sur l’écran. Tantôt une musique légère, tantôt une musique typiquement associée aux ennemis, tantôt les notes cristallines d’une musique romantique… conjuguées aux transformations et attaques des principales guerrières.

    Sailor Moon Symphony

    Fort heureusement ce gros décalage ne présageait pas de la qualité de la suite. Après cette introduction, l’orchestre a revisité l’ensemble des cinq saisons de Sailor Moon en musique et en images. Les interprétations étaient très fidèles aux musiques d’origine et retranscrivaient formidablement bien les émotions de l’animé. Les images, enfin en accord avec le son, ont résumé l’intégralité du scénario de la première saison à la dernière. Il était évidemment impossible de tout montrer en seulement deux heures de concert, mais je regrette que l’accent ait été presque uniquement mis sur les Sailors, occultant ainsi d’autres personnages phares tels que Luna, Artémis ou Mamoru / Tuxedo Mask. Ce dernier possède d’ailleurs un thème musical emblématique qui ne s’est malheureusement pas joué ce soir là.

    Sailor Moon Symphony Fille Geek

    Nous avons tout de même eu droit à de belles surprises, notamment à la présence de la chanteuse Yoko Ishida venue interpréter sur scènes plusieurs chansons de l’animé. Mentions spéciale également pour la chef d’orchestre, dont l’attitude enjouée a su se transmettre à toute la salle.Sailor Moon Symphony Fille Geek

    Pour conclure, je garde un excellent souvenir de ce concert parfaitement interprété par d’excellents musiciens sous la direction joviale et impliquée de leur chef d’orchestre. Même la communication catastrophique et l’organisation brouillon de La Fée Sauvage n’aura pas entaché ce moment de bonheur et de nostalgie dont je me souviendrai encore longtemps.

    Amiibo Prodiges : Urbosa, Revali, Mipha et Daruk

    Bonjour à tous ! Aujourd’hui je vous propose une nouvelle présentation d’amiibo, et pas n’importe lesquels. Il s’agit des quatre Prodiges du jeu Breath of the Wild ! Ces quatre amiibo Prodiges ont été commercialisés en France sous forme de 4-pack et non pas individuellement.

    Identité

    amiibo prodiges Fille GeekNom: Urbosa / Revali / Mipha / Daruk
    Série: The Legend of Zelda: Breath of the Wild
    Numéro: /
    Date de sortie en France: 10 novembre 2017

    Aperçu visuel

    Ces quatre amiibo représentent donc les 4 prodiges introduits dans le jeu The Legend of Zelda: Breath of the Wild. Comme vous pourrez le voir sur les photos ci-dessous, chaque personnage a une apparence très soignée et fidèle à sa représentation dans le jeu. Les détails sont très nombreux et les couleurs très belles, et chacun tient son arme symbolique et porte sa tunique de prodige. Chaque statuette est dotée d’une barre de soutien que je trouve assez discrète.

    Revali

    Des quatre, c’est probablement celui que je trouve le moins joli. Non pas que l’amiibo soit raté, au contraire il est très fidèle, mais c’est peut-être le problème. Je dois avouer que Revali est un personnage que je n’aime pas trop dans le jeu, probablement à cause de son attitude un peu hautaine. Son arme également, l’Arc de l’Aigle, est la moins jolie des quatre armes de Prodiges. Tout cela se retrouve donc dans la figurine, mais peut-on reprocher à un amiibo d’être une représentation trop fidèle de son modèle ?

    Mipha

    L’amiibo du Prodige Mipha est très bien réalisé. Sa position un peu timide reflète bien le caractère de ce personnage dans le jeu, bien que son visage ait une forme un peu trop arrondie à mon goût. En revanche, son arme, la Lance d’Écaille Radieuse, ainsi que tous les détails de bijoux qu’elle porte sont très bien réalisés.

    Urbosa

    Sa position un peu insolite renvoie de manière fidèle l’attitude fière et brave de la Gerudo. En effet, l’amiibo représente Urbosa de dos, nous regardant par dessus son épaule. Pensez à bien la mettre dans le bon sens avant de la ranger dans votre vitrine 😉 Le blason d’Hyrule sur le socle est là pour vous servir de repère. Elle est présentée de face dans son emballage pour que l’on puisse bien la voir je pense, mais cela gâche un peu l’apparence générale du personnage de la tourner ainsi. Dans le bon sens, on peut admirer sans problème ses armes de Prodige, le Cimeterre des Sept Joyaux et le Bouclier des Sept Joyaux. Encore une fois, l’amiibo reproduit de manière fidèle sa tenue haute en couleurs et ses nombreux ornements.

    Daruk

    Cet amiibo est mon coup de coeur parmi les quatre. Déjà, c’est le Prodige qui m’est le plus sympathique dans le jeu, et la statuette retranscrit à merveille sa bonhomie et sa gaité naturelles. Contrairement aux autre amiibo, la simplicité de sa tenue et de son arme, le Brise-Montagne, le caractérise. Pour autant, c’est peut-être le plus réussi des quatre. À noter qu’il a des proportions un peu supérieures aux trois autres : il est plus volumineux et plus lourd aussi, me rappelant ainsi le Mario pixel.

    Intérêt

    C’est vraiment un sans faute pour l’apparence des ces amiibo. Tous les quatre sont très fidèles aux modèles d’origine et les détails et les couleurs sont plutôt soignés. Il peut arriver que quelques peintures bavent un peu par endroit, mais j’ai trouvé cela très rare. Elles semblent toutes solides et les barres de soutien, bien qu’un peu imposantes pour certaines figurines, savent se faire discrètes.

    Côté fonctionnalités, ces amiibo peuvent être utilisés une fois par jour, comme tous les autres. Ils permettent d’obtenir des items de craft et de cuisine ainsi que des armes et boucliers plus ou moins rares. Mais surtout, vous pourrez looter un heaume de Prodige pour chacun des quatre champions ! Il est juste dommage que ce ne soit pas la tenue entière qui ait été prévue.

    Final Fantasy XIV: Dad of Light

    Bonjour à tous ! Aujourd’hui pour une fois, je ne vais pas vous parler directement de jeu vidéo, mais d’une série. C’est un thème que je n’aborde d’habitude jamais sur mon blog, je préfère largement laisser cela à mes confrères qui en parlent bien mieux que moi. Mais aujourd’hui, la série dont je souhaite vous parler est la nouveauté Netflix « Final Fantasy XIV: Dad of Light ». C’est là que vous voyez le rapport indirect avec le jeu vidéo et que du coup, je reste un peu dans mes clous 😀

    Une histoire vraie sous forme de drama japonais

    Cette série Netflix prend la forme d’un drama japonais classique. On est donc en présence d’une série jouée par des acteurs nippon ni mauvais, qui montrent un quotidien tout à fait classique pour le Japon. Certains protagonistes sont parfois caricaturaux, et il arrive que les personnages aient des réactions exagérées, tout comme on en retrouve dans les mangas animés. Je pense qu’il faut être un peu familier du genre (ou au moins des mangas) pour ne pas être rebuté par ce format, car il peut déconcerter.

    Dad of Light Fille Geek

    Pourtant, c’est un choix tout à fait cohérent pour cette série. Tout d’abord parce qu’il relate une histoire vraie, qui s’est déroulée au Japon. Mais en plus de cela, le monde du jeu vidéo et particulièrement Final Fantasy, qui est au centre de la série, prend racine au Japon. C’est donc particulièrement logique à mon sens.

    Eternal bonding

    L’histoire raconte comment Akio, un jeune homme vivant chez ses parents, tente de reconstruire une relation avec son père. En effet, ce dernier est très taciturne et renfermé, et ne montre que rarement ses émotions. En grandissant, le jeune homme a donc partagé de moins en moins de choses avec son père, pour finir par ne plus du tout avoir de conversation avec lui. Pourtant, le souvenir le plus cher de son enfance remonte à l’époque où tous deux jouaient à Final Fantasy III sur la Super Famicom. Pour une raison inconnue, le père démissionne du jour au lendemain sans fournir de raison. Akio décide alors d’offrir une PS4 à son père, accompagné du jeu Final Fantasy XIV. Son plan est de se lier d’amitié avec lui dans le MMO RPG, sous couvert de l’anonymat, afin de rétablir le lien qui les unissait autrefois.

    Dad of Light Fille Geek

    L’histoire bien que touchante, ne parlera probablement que peu à un public occidental. En effet, elle tourne autour d’une problématique qui repose sur des mœurs purement nippones. Au fil des épisodes, on apprend qu’Akio a toujours eu peur d’exprimer ne serait-ce que le désir de passer un peu de temps avec son père. La retenue et la discrétion dont font souvent preuve les japonais est principalement la cause de ce blocage chez le jeune garçon. Cela est accentué par le caractère silencieux et renfermé du père, qui colle là encore à la figure paternelle traditionnelle.

    Dad of Light Fille Geek

    Je me permets évidemment de faire des généralités un peu grossières, et je suis loin d’être une spécialiste auto proclamée de la culture japonaise. En plus de cela, il existe immanquablement des relations compliquées entre un père et son enfant partout dans le monde, quelle que soit la culture du pays. Cependant, j’ai tout de même eu du mal à éprouver une empathie totale avec la situation. Disons que je ne me reconnaissais pas vraiment dans ce type de comportements.

    Le jeu vidéo comme thème principal

    Il y a fort à parier que votre motivation première à regarder cette série soit le thème du jeu vidéo qui y est abordé. L’intrigue tourne autour du MMO RPG Final Fantasy XIV: A realm reborn. Une grande part du scénario se déroule dans le monde d’Eorzea, avec les avatars des joueurs en principaux protagonistes. Akio y incarne Maydy, une Miqo’te (peuple à l’allure féline), tandis que son père choisit d’arpenter le monde en tant que Hyur (un personnage d’apparence humaine classique). D’autres compagnons d’aventure de Maydy prendront part au projet « Dad of light », afin d’aider Akio à se rapprocher de son père.

    Dad of Light Fille geek

    Beaucoup de situations cocasses allègeront un peu l’atmosphère de la série. Pas à pas, le père devra apprendre les codes du jeu vidéo ainsi que les stratégies de combat. On découvre ainsi cet univers vidéoludique tantôt du point de vue novice et curieux du père, tantôt avec l’oeil habitué et expert de son fils. Globalement, le monde vidéoludique est montré de manière bienveillante, ce que j’ai fortement apprécié.

    On peut voir par exemple Akio mener une vie tout à fait normale, où il entretient des relations professionnelles avec ses collègues. Bien qu’un peu timide, il participe à des soirées avec eux et échange régulièrement pour prendre des conseils au sujet de sa vie personnelle. Pour autant, Akio se confie également auprès de ses amis virtuels. Cela montre que l’ont peut trouver un équilibre sain entre réel et virtuel, passion et raison, loisir et travail.

    Dad of Light Fille Geek

    La série en profite d’ailleurs pour véhiculer des valeurs positives du jeu vidéo : l’entraide, la persévérance, l’amitié… Autant de vertus qui se révèlent essentielles au quotidien pour les protagonistes.

    Un scénario qui reste en surface

    Malgré toutes les bonnes intentions de la série et son caractère touchant, j’ai trouvé qu’elle restait trop en surface sur la plupart des sujets qu’elle abordait. Le format très court (sept épisodes de 25 minutes environ + 1 épisode bonus) y est peut être pour quelque chose. C’est dommage car il y avait beaucoup de choses à creuser.

    Quittes à rester dans le thème du jeu vidéo, il y a le délicat sujet de l’addiction, qui est à peine abordé dans l’un des épisodes. L’un des personnages est tellement déconnecté de la réalité qu’il se met à mimer les mouvements des pouces sur la manette en pleine conversation sans s’en apercevoir. Cependant, le personnage retourne à un état normal dans l’épisode d’après, suite à un dénouement un peu trop facile à mon goût. Plutôt qu’un sujet de réflexion, il ne s’agissait là que d’une simple embûche scénaristique visant à ajouter un peu de piment au déroulement des événements.

    Dad of Light Fille Geek

    Il manquait également selon moi un véritable épilogue à la série. J’ai le sentiment que certaines graines plantées au fil des épisodes n’ont pas eu le temps de germer pour mener à des relations plus profondes entre les protagonistes. Les personnages secondaires sont tout simplement oubliés, et c’est à nous de faire un effort d’imagination pour deviner les réponses aux questions essentielles laissées en suspens.

    Conclusion

    La série Netflix Dad of Light est une bonne série, sympathique et touchante. Le format court en fait un interlude facile et agréable pour qui veut se changer les idées ou qui aime les jolies histoires vraies. Même si le scénario est parfois maladroit, elle aborde avec bienveillance un thème qui nous est cher : le jeu vidéo. Aucun contenu indigeste ne vient polluer le fil de l’histoire, et un novice pourra apprécier la série tout autant qu’un fan de la saga Final Fantasy. Quoique, où sont les chocobos ?!

    La Fille En Geek fête ses 3 ans !

    Alors non, ce n’est pas moi qui ai trois ans, vous l’aurez compris, mais le blog. Trois ans déjà se sont écoulés, c’est dingue ! Je suis heureuse de pouvoir fêter ce nouvel anniversaire de blog, d’autant que cela me plaît toujours autant d’écrire ici sur les sujets qui me passionnent.

    L’évolution du Blog

    La Fille En GeekEn trois ans, mon blog a beaucoup évolué. J’ai très vite acheté mon nom de domaine, ainsi qu’un thème afin de le personnaliser au mieux. J’ai passé énormément de temps à le paramétrer, et je change encore souvent des petits détails car j’aime que cet espace me ressemble et me corresponde. J’espère que vous le trouvez agréable 🙂

    Concernant le contenu, j’ai souvent changé de ligne de conduite. Il y a des thèmes que j’abordais autrefois qui ont complètement disparu, d’autres qui sont là depuis le commencement. Et bien sûr, de nouveaux qui ont fait leur apparition. Encore une fois, ce que vous trouvez sur le blog La Fille En Geek me ressemble, c’est pourquoi les évolutions sont régulières.

    La Triforce de La Fille En Geek

    Il y a des articles dont je suis assez fière, car ils sont régulièrement visités. A la sortie de Zelda Breath of the Wild, j’ai écrit quelques guides qui attirent le principal de mon trafic, notamment le dossier sur les 8 énigmes d’Asarim, ainsi que celui expliquant comment obtenir tous les filets et selles dans le jeu. C’est une section que je continuerai probablement à alimenter, car il y a encore beaucoup à dire ! Il y a également mon tuto sur le transfert d’ID Nintendo Network entre consoles qui a aidé beaucoup de monde. Ces trois articles sont vraiment le top 3 des visites actuellement.

    Grâce à ces statistiques nouvellement boostées, de petites opportunités se sont ouvertes à moi, notamment auprès de Playstation qui me propose un peu plus régulièrement des tests. Ce fut le cas avec Uncharted: The Lost Legacy par exemple. J’espère donc continuer sur cet lancée, et persévérer afin de m’améliorer, d’étoffer le contenu et faire vivre ce blog le plus longtemps possible.

    Il y a également des catégories récurrentes que j’aime beaucoup écrire. Je parle notamment des présentations amiibo que je fais de temps en temps, mais surtout des TFGA.

    Merci !

    Mais surtout, le blog La Fille En Geek ne serait pas là si vous n’étiez pas là pour me lire. L’aventure du blog s’étend aussi sur mes réseaux sociaux, où vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre. Ma communauté s’agrandit de plus en plus sur Twitter, et ma page Facebook commence timidement à récolter quelques adeptes également. Sur mon compte Instagram, je parle aussi parfois de jeux vidéo, et parfois pas ! Mais là-bas aussi, j’ai quelques retours positif et ça, ça me fait plaisir 🙂 Avec mon blog, ces quatre réseaux sont mes moyens d’expression et j’aime vraiment pouvoir vous y partager mes passions et mes pensées.

    Souhaitons encore de belles années à ce blog, et encore une fois, merci !

    [Guide Splatoon 2] Les 10 commandements du Salmon Run

    Salmon RunSi vous qui possédez une Switch ainsi que Splatoon 2 il y a fort à parier que vous lanciez des parties occasionnelles de Salmon Run. Et vous vous demandez probablement pourquoi vous essuyez des échecs à répétitions avec votre équipe. Pour mieux vous aider à réussir vos parties, voici les 10 commandements du parfait petit Squid en mission.

     

    1. Vierge d’encre la carte tu laisseras

    A quoi bon ? Il ne s’agit pas là d’une partie de guerre de territoire que je sache ! Donc ça ne fait pas de points de recouvrir la base. Alors pourquoi perdre son temps, par exemple pendant le décompte avant l’arrivée des ennemis, quand rien ne se passe, à encrer à droite et à gauche (et particulièrement autour du panier) ? Il manquerait plus que je facilite la progression de mes alliés aussi.

    2. La position du panier tu ignoreras

    Oui parce qu’il n’apparaît pas toujours au même endroit ce fichu panier. Moi au début, je préfère regarder les mouchioles voler que repérer si le panier est sur la plage et m’y avancer. Je vois pas l’intérêt de gagner du temps, c’est pas comme si la mission était chronométrée hein.

    Salmon Run Fille Geek

    3. L’appel de tes collègues tu mépriseras

    Cette bande de boloss n’avait qu’à pas mourir. Inutile de compter sur moi pour aller les ressusciter. Si par chance ils se mettent dans ma ligne de mire ok, mais j’ai pas l’temps pour ces bêtises. Et si je suis le dernier en vie, je risque encore moins d’aller les aider. J’ai mieux à faire avec toutes ces saletés de salmonoïdes qui me collent tout à coup aux flasques.

    4. L’aide de tes collègues sagement tu attendras

    A contrario, quand c’est moi qui me fais liquider, j’aime bien rester où je suis, au lieu de me rapprocher des autres. Parce que du coup, je ne crains plus rien des Salmonoïdes donc c’est marrant de rester au milieu, inaccessible. Et puis bon, la situation est déjà assez difficile pour moi, donc je ne vais pas en plus me fendre de récupérer un œuf doré au passage, bien que ce soit possible même dans cet état.

    Salmon Run Fille Geek

    5. Des spécificités de ton armes tu te moqueras

    Oui parce que le matos fourni, merci quoi ! Donc moi je vais au corps à corps avec mon concentraceur, YOLO. Je vois pas pourquoi j’irais me percher sur un point stratégique pour éliminer un Tête-de-Pneu. C’est plus marrant de vois mes potes équipés de seaux ou de rouleaux essayer. Ils n’avaient qu’à avoir les armes longue portée en début de partie.

    Salmon Run Fille Geek

    6. Aucun Salmonoboss tu ne prioriseras

    Inutile d’aller en top priorité m’occuper d’un Marmirador, qui peut prendre pour cible n’importe lequel de mes alliés et l’éliminer sans difficulté même à travers les murs. Pas besoin non plus de donner la seconde top priorité aux Aero-ben, qui arrosent à loisir toute la carte de leurs missiles. Et ne parlons même pas de la 3ème top priorité : les Tête-de-Pneu. J’ai déjà dit que je laissais mes potes galérer dessus. Je préfère laaargement tailler le bout de gras à un Bricabrute dans mon coin.

    Salmon Run Fille Geek

    7. Les armes spéciales tu délaisseras

    Il faut dire que le principe est tordu aussi. Ça ne marche pas comme dans les parties classiques où on les a à volonté tant qu’on remplit sa jauge spéciale. Là on en a deux pour toute la partie, point. Du coup je me prends pas la tête, je les utilise jamais.

    8. Les événements spéciaux tu méconnaîtras

    Comme si c’était pas assez difficile de carry 3 boulets pendant 3 vagues, certaines vagues ont des règles un peu spéciales. Des fois il fait nuit et/ou il y a du brouillard. Pour montrer que j’ai peur de rien, je quitte mon groupe et vais me faire un peu de solo dans mon coin. D’autres fois, des mouchioles nous attaquent et ça attire des Dorax. Du coup encore une fois, je préfère m’éloigner le plus possible du panier et tuer les Dorax à l’autre bout de la carte. Ça leur fera les nageoires à mes collègues pour ramener les œuf dorés. Il y a pleins d’autres événements spéciaux qui peuvent encore se dérouler. Mais il y en a surtout un dont je ne comprends pas bien les enjeux. Les Barbeurk, on en parle ? Ils me foncent dessus sans que je sache quoi faire, du coup je me rapproche de mes alliés pour qu’ils fassent quelque chose et je reste bien près d’eux.

    Salmon Run Fille Geek

    9. Les petits salmonoïdes tu négligeras

    Bon dans tout ça j’ai failli oublier de parler des petits Salmonoïdes. Mais c’est normal, parce qu’ils ne servent à rien ! Du coup, inutile de les éliminer pour nettoyer un peu la carte. Au contraire, je trouve que ça amène un peu de vie, de piquant à la partie.

    Salmon Run Fille Geek

    10. Uniquement sur les oeufs dorés tu te focaliseras

    Aaah, s’il ne fallait en retenir qu’une seule de règle, ce serait celle-là. Après tout, c’est ça l’objectif des parties : remplir son quota d’œuf dorés ! C’est pour ça que dès que j’en chope un je fais abstraction de tout ce qu’il se passe autour de moi. Je le ramène au panier fissa sans m’occuper du reste. Et bien sûr je reviens récolter ceux que mes collègues n’ont pas été fichus de ramasser (ils ont préféré se faire liquider par une montagne de salmonoïdes ces imbéciles) pour les ramener aussi. C’est important parce qu’à la fin de la partie on voit qui en a ramassé le plus, et j’aime bien être la meilleure.

    Salmon Run Oeufs Dorés Fille Geek

    Et voilà chers amis poulpes, j’espère que grâce à mes sainte paroles vous deviendrez la terreurs de vos collègues du Salmon Run ! Vous m’en direz des nouvelles 😉

    TFGA 27 – Les Hérauts du genre

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    Oyez, oyez nobles lecteurs assidus de ce blog, j’ai l’honneur de vous présenter la nouvelle édition de ce TFGA : « Les hérauts du genre« . Avant de procéder à moult explications et exemples, y a-t-il dans l’assistance gente dame ou damoiseau qui n’aurait connaissance du principe des TFGA ? Honni soit ton nom si tel est le cas, car ta méconnaissance est le plus vil aveu qui soit : tu ne rends pas suffisamment visite à ce blog, ni à celui d’Alex, saint fondateur des TFGA ! Mais le chemin de la repentance n’est pas long. Pour remédier au mal, tu peux t’abonner à la Newsletter de La Fille En Geek (ci-contre) et dans ma très grande mansuétude, je te résume le principe sans plus tarder.

    Dans sa forme originelle, le TFGA, dont le patronyme complet est Top Five Game Addict, proposait aux plus fines plumes de la blogosphère vidéoludique de rédiger un document en cinq versets sur un thème énoncé mensuellement par Alex. En l’an de grâce deux mil dix sept, le concept que l’on croyait éteint depuis plus de 6 lunes renaquit de ses cendres pour devenir bimestriel. C’est ainsi que dans sa nouvelle proclamation, Alex nous propose pour ce TFGA 27 de nous intéresser aux jeux qui, pour nous, représentent le mieux un genre de jeu en particulier.

    Le Survival Horror

    TFGA 27 – Les Hérauts du genre Fille Geek

    C’est un genre de jeu que j’affectionne et redoute en même temps. Il faut que je prenne sur moi avant de prendre la manette de me lancer dans une de ces aventures horrifiques où le but premier est surtout de survivre jusqu’à la fin. Quel meilleur porte-étendard pour ce genre que Resident Evil ? On pourrait citer bien d’autres titres du genre évidemment, et je pense par exemple à Obscure, Dying Light, The Evil Within, Until Dawn… Mais Resident Evil reste le plus connu d’entre eux et les personnages issus de cette série, comme Jill Valentine, Ada Wong, Leon Kennedy ou encore Chris Redfield, sont assez iconiques dans le monde du jeu vidéo en général.

    Les Jeux de Combat

    TFGA 27 – Les Hérauts du genre Fille Geek

    Ce n’est pas un genre que j’affectionne particulièrement et pourtant en y réfléchissant, je m’aperçois que j’ai souvent joué aux meilleurs représentants du genre. Mortal Kombat est mon meilleur et plus ancien souvenir, mais je pourrais également citer King of Fighter, ou même Super Smash Bros. Mais si je devais être un peu plus objective, il faudrait avouer que le héraut du genre est sans nul doute Street Fighter.

    Les Jeux de Plateforme

    Ce genre de jeu pourrait carrément être représentatif d’une console ou même d’une génération de console, car en tant que gamer on a dû tous débuter ou passer par ce genre de jeu. Il en existe une foultitude mais deux me viennent à l’esprit, et je n’arrive pas à les départager. Pour moi, Mario et Sonic, ambassadeurs de Nintendo et Sega respectivement, sont les représentants les plus fort de ce genre.

    Le MMO RPG

    Warlords of Draenor Fille Geek

    Aaaah, le MMO. Combien d’heures de ma vie ai-je perdues ainsi dans les mondes persistants vidéoludiques ? J’en ai essayé plusieurs dans ma vie, comme Everquest, Lineage II, Ragnarok, etc., mais celui dans lequel j’ai investi le plus de temps et d’argent, celui que tout le monde pourrait citer sans peine, qui en prend pour son grade au nom de tous les autres, qui est sans peine assimilé à une drogue par les ignorants, je veux bien entendu parler de World of Warcraft ! J’y ai joué jusqu’à l’extension Warlords of Draenor et l’appel se fait toujours un peu sentir…

    L’Action RPG

    Zelda Breath of The Wild Fille Geek

    Avouez, vous l’avez vu venir. Que serait un TFGA de la Fille en Geek sans un Zelda placé quelque part dans le classement ? Et ça tombe bien, parce que cette saga est justement la mieux à même de représenter un genre très précis, le A-RPG. Contrairement aux RPG plus classiques, où les phases d’exploration et celles de combat sont généralement bien séparées, l’Action-RPG propose au joueur du dynamisme qui mêle déplacements et affrontements sans distinguo.

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    J’espère que ce TFGA vous a plu et que vous me pardonnerez mon introduction farfelue (mais je n’ai pas pu m’empêcher désolée). Si le thème vous intéresse, n’oubliez pas de rendre visite au blog d’Alex, qui lui même propose sa propre vision du sujet et recense en fin d’article toutes les participations.

    Amiibo Splatoon 2 : Inkboy, Inkgirl et Squid

    Bonjour à tous ! C’est une nouvelle présentation d’amiibo qui je vous propose aujourd’hui. On se penche sur le trio de figurines sorties à l’occasion de Splatoon 2, sur Switch : Inkboy vert néon, Inkgirl rose néon et Squid violet. Ils viennent compléter la collection d’amiibo Splatoon composée de 8 autres statuettes pour le moment.

    Identité

    Nom: Squid / Inkling Boy / Inkling Girl
    Série: Splatoon
    Numéro: /
    Date de sortie en France: 21 juillet 2017

    Aperçu visuel

    Ces trois amiibo sont le trio classique que Nintendo nous a déjà proposé par deux fois dans le passé : Inkboy, Inkgirl et Squid. Les précédents prenaient l’apparence des personnages dans Splatoon 1, mais ici ces figurines sont en rapport avec Splatoon 2. Au lieu d’un simple swap color comme on a eu pour les deux premiers trios, on a ici bien évidemment de nouvelles couleurs mais aussi de nouvelles apparences et postures.

    Squid

    Inkboy

    Inkgirl

    Intérêt

    Concernant l’apparence de ces amiibo, on a enfin un peu de nouveauté. Le jeu Splatoon 2 propose une personnalisation un peu plus poussée qu’un simple choix garçon ou fille. On peut choisir une partie de la tenue, ainsi que la coiffure. Inkboy prend donc l’apparence d’une nouvelle personnalisation masculine disponible, tout comme Inkgirl pour le côté féminin. En revanche, le Squid ne change pas. Cependant, ces trois statuettes adoptent également une attitude différente. Le Squid est figé dans un mouvement de super saut ; Inkboy ne se départit pas de son éternel Liquidateur mais adopte une pause conquérente ; Inkgirl prend une attitude de combat avec son Double Encreur, grande nouveauté balistique de Splatoon 2.

    En terme de fonctionnalités dans Splatoon 2, n’importe quelle figurine, ancienne comme nouvelle, peut servir de support pour sauvegarder une combinaison d’équipement. Elle permet ainsi, utilisée juste avant une partie, de récupérer rapidement le bon équipement en fonction du match à venir. C’est assez pratique, d’autant que l’on peut du coup sauvegarder autant d’équipements que ce que l’on possède d’amiibo 🙂 En outre, chaque figurine (encore une fois, les nouvelles comme les anciennes) octroie un équipement complet (tête, t-shirt, chaussures). Il y a donc la possibilité de récupérer 24 nouvelles pièces d’équipement dans Splatoon 2 ! Enfin, ces trois nouvelles statuettes sont aussi compatibles avec Splatoon 1. Le nouvel Inkboy peut se substituer à n’importe quel autre Inkboy déjà existant et débloquer le même contenu à sa place. Idem pour Inkgirl et Squid.

    Je regrette simplement que ces figurines ne reprennent pas la très bonne idées des premières en proposant du contenu supplémentaire (niveaux dans l’aventure solo) pour accéder aux récompenses. Ici, il suffit simplement de les connecter après avoir progressé un peu dans le jeu. Ceci-dit, Splatoon 2 a au moins le mérite de rendre l’intérêt de chacun de ces amiibo unique, puisqu’il n’y a aucun doublon de récompense.